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des pages et des mots

12 novembre 2018

Alma de Cizia Zykë

 

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Alma ou la dernière histoire d’une vie ?  Roman inédit de l’aventurier et écrivain Cizia Zykë, Alma comblera sûrement les attentes des lecteurs assidus de Zykë.

Tout d’abord, attardons-nous sur la jolie préface de Thierry Poncet, l’ami cher de Cizia, qui nous parle avec une profonde admiration des derniers jours de cet aventurier. L’émotion est palpable et les liens entre eux indéfectibles.

Alma est un conte ou une fable qui nous transporte dans une époque lointaine, dans un univers entre la réalité et l’imaginaire. Imaginez Cizia Zykë, le baroudeur, assis au coin du feu se posant comme conteur face à un public suspendu à ses lèvres. Alma c’est ça ! c’est un conte qu’on se transmet, qu’on écoute, qui fait frissonner et sourire à la fois. Alma c’est l’Espagne, au 15 ème siècle, et plus particulièrement Séville où l’inquisition est responsable de morts, de crimes abjects et de la fuite des juifs. 

Alma est le nom d’une petite fille aux yeux étonnants et ensorcelants. Elle est le symbole de l’acharnement des catholiques contre les juifs.  Orpheline, elle vit chez sa tante dans la Judéria de Séville. Le roman est court alors tout s’enchaine très vite, et l’innocence d’Alma face à la noirceur du monde contribue à teinter ce roman d’un sens moral. Les personnages de ce conte sont tout de même assez nombreux et c’est avec brio que l’auteur les intègre à l’histoire et les lie à Alma. Sur fond historique, l’auteur nous invite dans un univers mystérieux qui bouscule nos certitudes puisque le roman flirte avec le fantastique.

L’écriture de Cizia Zykë est un régal : elle est précise, violente parfois mais poétique surtout. L’auteur-conteur nous interpelle souvent, et coupe son récit à plusieurs reprises, permettant de maintenir l’attention en permanence et d’introduire un peu de bons mots aussi.

Pas d’happy-end pour ce roman afin d’aller jusqu’au bout de l’horreur et de révéler la barbarie de cette époque.

 Alma est donc un concentré de Cizia Zykë mais Alma c’est surtout trop court, car on serait bien resté plus longtemps à écouter notre conteur au ton facétieux et mystérieux.

 

 

 

 

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13 mai 2018

Bretagne : le cap Fréhel

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3 janvier 2018

Zyke l'aventure de Thierry Poncet

 

 

 

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Mon avis 

 

Je connais Thierry Poncet à travers sa série Haig qui détonne tant par les intrigues que par son franc- parler.  J’ai donc accepté ce roman Zyke l’aventure qui raconte la formidable amitié et collaboration de M’sieur Poncet et Cizia Zyke.  Ni une ni deux, je vais vite sur google taper le nom de Cizia Zyke (oui parce qu’il a vraiment existé le bougre hein) histoire de me documenter sur le bonhomme. Parce qu’en fait je n’avais jamais entendu parler de lui avant ce roman … je lis donc que c’est un écrivain et un aventurier, qu’il a écrit beaucoup de romans inspirés de ses nombreux voyages et péripéties aux quatre coins du monde.  Me voilà donc plongée dans ce road trip littéraire de dingue où je découvre comme Thierry Poncet a fait la connaissance de Zyke et comment celui-ci l’a emmené avec lui vivre des aventures plus que palpitantes. En effet, Thierry deviendra le secrétaire de Zyke avant de devenir lui-même l’écrivain qu’il est aujourd’hui. Périples et voyages initiatiques pour Thierry à tous les niveaux : découverte d’un monde hétéroclite, situations dangereuses parfois, de longues nuits à écrire, et cette incessante vie rythmée par l’alcool, la drogue et les prostituées. Des années de périples rythmées par des rencontres humaines étonnantes, des nuits seules devant sa machine à écrire, et les plaisirs de la vie. Thierry Poncet a une belle plume, je l’ai souvent souligné lors de mes chroniques sur Haig, là encore, la prose est riche de subtilités, les descriptions se veulent précises, les mots jouent entre eux.  Les dialogues sont truculents, parfois choquants (ne soyez pas trop prudes chers lecteurs). Il y a une scène qui m’a particulièrement fait sourire. Il s’agit de la traversée du désert que fait Thierry Poncet en compagnie d’un groupe de gars complétement décalé. Ils sont en camion et rencontrent des difficultés pour rouler. Ils doivent dégonfler les pneus pour passer les passages rocailleux et les regonfler pour passer les passages de sable. Et ceci, ils le feront plusieurs fois. La situation en devient cocasse et complétement irréelle. Je pense également à ce passage qui raconte la surprise de Thierry Poncet lorsqu’il s’aperçoit qu’un groin de cochon se trouve sous la cuvette des toilettes. Franchement, comment voulez-vous ne pas rire devant de telles situations ?

Zyle l’aventure est un roman atypique qui peut choquer par le langage parfois très cru mais qui vous fait aussi voyager pendant 360  pages à travers une écriture poétique. Je pense que c’est cette double écriture qui fait le talent de Thierry Poncet.

 

23 décembre 2017

Médecin du RAID

Mon avis sur le site Zonelivre 

Matthieu LANGLOIS et Frédéric PLOQUIN : Médecin du RAID - Zonelivre

Une fois n'est pas coutume, je chronique un livre qui n'est pas un polar. Hasard du calendrier, ma lecture de Médecin du Raid : Vivre en état d'urgence de Frédéric Ploquin et Matthieu Langlois s'est faite au moment de la commémoration de cet outrageant attentant du 13 Novembre. Que dire ?


 

 

30 octobre 2016

L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante

 

 

 

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Synopsis

 

Je ne suis pas nostalgique de notre enfance: elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout: et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile."
Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise.
Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.
Formidable voyage dans l'Italie du boom économique, L'amie prodigieuse est le portrait de deux héroïnes inoubliables qu'Elena Ferrante traque avec passion et tendresse.

 

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19 octobre 2016

Le chat de Schrödinger et autres animaux célèbres

 

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Synopsis

La France compte actuellement 63 millions d'animaux de compagnie. C'est presque autant que la population française estimée à plus de 65 millions fin 2012 ! Inutile de le nier, nous sommes tous passionnés par nos petits compagnons, et cela ne date pas d'hier ! Remontons le temps pour découvrir les plus légendaires et remarquables d'entre eux : - le chat de Schrödinger, - les éléphants d'Hannibal, - l'aspic de Cléopâtre, - le cheval d'Alexandre le Grand, - le premier chimpanzé de l'espace, - les oies du Capitole, et bien d'autres encore... À parier que le chat est encore en train de sourire, qu'il soit du Cheshire ou de Schrödinger...

Mon avis

Tout d’abord,  je tiens à remercier Babelio  et les Editions Pygmalion pour l’envoi de de livre.

Ce livre est un recueil de douze histoires relatant la relation d’un animal avec l’homme. Ainsi, on passe des bisons de la Préhistoire à la manipulation génétique qui a engendré Dolly.

L’histoire nous montre donc à quel point l’homme a entretenu des relations fortes avec les animaux. Ces relations sont loin d’être aussi belles et idéales comme nous le montre par exemple l’histoire de la fameuse girafe offert au roi Charles X ou encore Ham le chimpanzé, cobaye pour la recherche scientifique en astronomie. C’est pour cette raison  que ce recueil est appréciable et intéressant puisque Marie-Christine Deprund n’a pas choisi de parler de cette relation sous une seule facette. Elle a préféré montrer comment l’homme pouvait dépendre des animaux et vice versa.

Les douze récits ne m’ont pas parlé tous de la même manière, je peux clairement vous avouer sans vergogne mes préférences.

J’aime beaucoup aimé la poésie qui ressortait du récit sur les bisons de Fond de Gaume, j’ai admiré la relation incroyable d’Alexandre le Grand et de son cheval Bucéphale et mon grand favori sera l’amour de Freud pour ses chiens. Ces récits nous permettent aussi d’apprendre beaucoup de choses sur les personnages liés à ces animaux. J’ai découvert des personnages à travers un point de vue plus sensible et intime.

Il y a aussi les récits  avec lesquels le feeling n’est pas passé, je pense en premier lieu au chat de Schrödinger, récit qui m’a laissé de marbre. J’avoue sans honte que je n’ai pas bien compris l’expérience de physique quantique réalisée par le scientifique. De même, le récit de Dolly était pour moi, trop scientifique, trop précis peut-être dans les explications.

Je pense relire parfois quelques une de ces histoires, ce livre permettant au lecteur de piocher çà et là  au gré de ses envies.

13 octobre 2016

Le journal de Polina de Polina Jerebtsova

 

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Synopsis

"C'est l'histoire d'une ville où les snipers font joujou avec les civils, où les blousons ensanglantés jonchent les rues, où l'on défaille à la vue d'une boîte de corned-beef. Mais où l'on tombe amoureuse aussi, quand on a 14 ans, l'âge d'Anne Frank. Et celui de Polina en 1999, lorsque débute la deuxième guerre de Tchétchénie. Dans son journal intime, l'adolescente raconte Grozny sous les bombes..Née en 1985 à Grozny, Polina Jerebstova se considère comme une Russe de Tchétchénie. Elle a bénéficié du soutien d'Alexandre Soljenitsyne pour publier son journal en 2011. Sa sortie a provoqué des débats violents en Russie. Le régime de Vladimir Poutine et ses partisans ne sont pas prêts à reconnaître les crimes commis par l'armée russe dont témoigne Polina. Menacée de mort, elle a dû fuir Moscou. Elle vit aujourd'hui en exil en Finlande, où elle a obtenu l'asile politique."

 

13 octobre 2016

Tant que dure ta colère d'Asa Larsson

 

 

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synopsis

Le corps d’'une femme repêché dans une rivière à la fonte des neiges au nord de la Suède. Une procureure au sommeil hanté par la vision d’une silhouette accusatrice. Des rumeurs concernant la mystérieuse disparition en 1943 d’un avion allemand au-dessus de la région de Kiruna. Une population locale qui préfère ne pas se souvenir de sa collaboration avec les Nazis durant la guerre.

Sur les rives battues par le vent d’un lac gelé rode un tueur prêt à tout pour que le passé reste enterré sous un demi-siècle de neige et de glace…

 

Mon avis

 

Willa et Simon sont deux jeunes gens qui décident de plonger dans les eaux glaciales d’un lac du nord de la Suède afin d’y visiter l’épave d’un avion allemand disparu pendant la seconde guerre mondiale. Si cette petite excursion peut paraître anodine pour la plupart, elle ne l’est pas pour celui ou ceux qui feront en sorte que ce jeune couple ne puisse jamais remonter à la surface.

 Un mystère entoure cet avion et menace la tranquillité d’une personne. Qui, pourquoi, quand ? L’enquête se concentre autour de la famille Krekula, et en particulier autour des deux fils Hjalmar et Tore. Pas de grand suspense sur le ou les auteurs de ce crime, ce qui compte c’est plus la cause qui se trouve dans cet avion et j’avoue avoir été quelque peu déçue quand j’ai enfin compris ce qui se tramait autour de cet avion. Je m’attendais à quelque chose de plus explosif et déroutant.

Cependant, j’ai aimé le traitement des deux frères Krekula dans ce polar. Présentés comme deux ordures, comme deux salauds (n’ayons pas peur des mots), l’auteur arrive à susciter la compassion pour l’un des deux frères très rapidement. Les retours dans le passé des deux frères nous révèlent la jeunesse difficile qu’a vécue en particulier Hjalmar. Leur père apparaît comme un bourreau d’enfant, et la mère comme une femme passive. Psychologiquement, Hjalmar est fragile, il est asservi à son petit frère Tore et à son père. Tore est odieux, méchant, manipulateur et détestable.

 Qui  est Rebecka, la procureure qui prend l’enquête en charge ? On devine chez elle, une certaine fragilité due à un drame dans le passé, on devine son besoin affectif, son attirance pour le maître-chien, son empathie et sa compréhension des autres. C’est une femme intéressante qui a réussi à me faire tout de même apprécier ce polar.

Je m’attendais, à l’instar de Camilla Läckberg ou Lars Kepler, à un roman vous emportant dans une intrigue où le rythme est  rapide, où les rebondissements sont inattendus, où vous vous surprenez à échafauder une solution à l’intrigue. Je n’ai pas ressenti ce petit « truc »   qui me fait frissonner et me surprend. Sans être un coup de cœur, j’ai tout de même apprécié certains éléments de l’intrigue mais tout ceci manquait de conviction.

 

2 septembre 2016

Haig, les guerriers perdus de Thierry Poncet

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Synopsis

 

La belle Vanda nous l'avait mis profond.
Elle avait fait exploser la mine d'or, mis le feu à notre campement et s'était enfuie avec l'argent. Le grand Carlo nous a fait promettre de la retrouver et de nous venger.
Tous les sept, on a juré.
Et je vais vous dire un truc : on n'aurait pas dû. Parce que des États-Unis à l'Afrique, des Balkans au Mexique, il nous a coûté salement cher, le serment !

 

Mon avis

 

Tout d'abord, je remercie Joël des éditions Taurnada pour l'envoi de ce roman.

 

Si vous ne connaissez pas encore Haig, je vous invite à lire les deux romans de Thierry Poncet mettant en scène cet aventurier des temps modernes.  Le roman des guerriers perdus est tout à fait dans la même ligne que  Le secret des Monts Rouges. J’avais déjà apprécié le premier mais je pense pouvoir dire que j’ai encore plus aimé celui-ci. Il y a déjà la narration à la première personne du singulier (Haig) qui donne beaucoup de vie au récit. On s’attache très vite au personnage de Haig. Dans cette nouvelle histoire,  Haig rejoint sa bande de vieux copains de galère afin de retrouver et de faire payer une traître « jurons de retrouver cette pute, même si ça doit prendre un an,  deux ans, dix ans … promettons de la retrouver et de lui faire payer ça »

L’objet de leur vengeance est une femme nommée vanda, la petite troupe d’aventuriers se reforme pour lui régler son compte, le reste est dans ce roman détonnant de Thierry Poncet que je vous invite à lire.

On ne peut pas dire que je lise beaucoup de romans d’aventure, je peux même avouer que ce n’est pas mon premier choix en terme de littérature. Mais Haig m’a séduite dès le premier roman. Évidemment, le personnage, l’intrigue sont des éléments essentiels qui ont contribué à mon adhésion mais ce qui me plaît le plus c’est l’écriture de l’auteur.  Une écriture très aboutie, on sent une plume bien entraînée.  Une plume qui oscille entre le langage familier et soutenu, des descriptions agréables, élégantes aux dialogues explosifs. Un langage qui colle très bien à nos aventuriers parce qu’ils ne font pas dans la dentelle ces hommes-là. Ils sont brut de décoffrage, ont du répondant, sont décidés et rien ou presque ne peut les arrêter dans leur soif de vengeance. Et, puis, il va sans dire qu’aventure signifie actions, péripéties, rebondissements, exotisme. Tous les ingrédients sont présents dans ce roman, l’amour s’invite même sous les traits d’Aynur.

Il faut noter aussi les références géographiques et historiques très intéressantes. Dans ce roman, Haig atterrit en Albanie, ce petit pays qu’on sait tout juste situer sur une carte. L’auteur évoque la période très sombre qu’a vécu ce pays avec Enver Hoxha dit Hodja. L’Albanie vivra en huit-clos durant un demi-siècle  sous une dictature  très répressive.

Allez un reproche, c’est trop court ! Je serai bien restée plus longtemps en compagnie de Haig.

 

 

25 août 2016

Soleil vert d'Harry Harrison

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Synopsis

New-York - Août 1999. Au milieu d'une population de trente-cinq millions d'hommes qui ont retrouvé les Fléaux et les Grandes Peurs du Moyen-Âge, un jeune policier, Andrew Rusch, recherche l'auteur du meutre de Mike O'Brien, un des gros bonnets du marché noir. Mais pourquoi poursuivre un criminel quand on sait que la victime méritait mille fois la mort ? Comment faire respecter la "loi et l'ordre" quand on est soi-même talonné par la solitude, l'angoisse et le désespoir ? Au cours d'une enquête mouvementée, alors qu'à la veille de l'an 2000 la ville est infestée par les Prophètes du Malheur, Andrew Rusch va découvrir sur quoi se fonde la puissance des Maîtres du Futur.
Alliant la tradition du roman noir aux sortilèges du Space Opera, LE SOLEIL VERT est un grand voyage au coeur d'un avenir possible. Peut-être inévitable

Mon avis

 

Vous avez vu le film «  soleil vert » de Richard Fleisher sorti en 1973 ?  Si c’est le cas, vous serez très certainement surpris par le roman qui a inspiré le film puisque vous n’y trouverez pas la révélation finale sordide qui a fait le succès de ce film.

 

Roman dystopique publié en 1966, l’auteur imagine le monde en 1999, l’action se situe à New York, et les conditions de vie y sont dramatiques.

 

Surpopulation, extinction des espèces animales, urbanisation cannibale, pénurie d’eau potable et de nourriture,  l’être humain survit avec la plus grande des difficultés à un mal qui l’a complétement dépassé.

 

Le personnage principal Andy Rush est policier, il enquête sur le meurtre d’un homme, qui baigne dans le luxe grâce au marché noir dont il est un gros bonnet. Rush aura un véritable coup de foudre pour la petite amie de la victime et cela semble réciproque. Une histoire d’amour, une enquête, un monde dévasté et proche de sa fin,  tous les ingrédients sont présents pour les amateurs du genre.

 

Quand on lit ce roman, on constate qu’en 2016, les choses ne sont pas encore empirées à ce point mais tout ceci nous renvoie implacablement aux conséquences du changement climatique très souvent médiatisées. On a tous en tête les images des milliers de chinois circulant dans un Pékin pollué, masques sur le visage, un nuage de pollution flottant presqu’en permanence sur la ville empêchant le citoyen de voir la couleur du ciel. On peut penser aussi à la fonte de la banquise arctique et à ses conséquences désastreuses pour l’avenir. Le 08 août 2016, on nous apprend que désormais la terre vit à crédit,  c'est-à-dire que l’Homme  a épuisé l'ensemble des ressources que lui fournit la planète en une année.  

 

Ce roman est formidable parce que l’auteur a pressenti les choses, et même s’il les a pressenties encore un peu tôt, nous savons tous que la science-fiction risque de rejoindre un jour la réalité. Par ailleurs, Il faut vraiment prendre du recul lorsqu’on a vu le film avant le roman car la déception peut vite survenir. Je ne dis pas que c’est ce que j’ai complétement ressenti  mais j’avoue que je m’attendais à une lecture plus captivante et renversant toutes mes certitudes.

 

Je pense que Soleil vert fait partie de ces romans qu’il faut avoir lu au même titre que 1984  d’Orwell ou  le meilleur des mondes d’Aldous Huxley.

 

Je remercie les éditions J'ai lu pour l'envoi de ce livre

Lu en partenariat avec Zonelivre

 

 

 

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